• [Kentin] I need you to smile ... Chapitre 1 & 2.

    Chapitre 1: When your eyes meet mine

    Je prends le carton vide sur mes genoux. C’était le dernier. Je suis enfin venu à bout de cette file interminable de cartons.

    Je soupire.  J’aurais du m’y mettre plus tôt ! Je vais être crevé pour le grand jour de demain : la rentrée !

    Me voilà assise par terre, épuiser.  Je devrais être au lit, prête pour le grand jour de demain. Mais je suis stressé. Je ne ferais pas ma rentrée dans le lycée ou je devrais être. Je vais rentrer dans le lycée Sweet Amoris, que je ne connais même pas. Demain risque d’être une grosse journée. J’ai besoin de repos, je le sens.

    Je pousse le carton de mes genoux puis je me lève, jetant un coup d’œil à l’horloge que j’avais installé dans mon salon. Il était presque minuit.

    Je file dans ma nouvelle chambre, envoie un dernier texto et ferme les yeux, attendant le sommeil, qui vient petit à petit.

    Le bruit strident du réveil me fait sursauté. Finis les grâces matinés. On est le 3 septembre, il est 6 heure.

    Je frotte mes yeux avec mes mains en poussant un gémisement. J’ai affreusement mal  au ventre. Cette journée commence mal : C’est la rentrée, j’ai mes règles et nous sommes le 3. Le 3, c’est mon chiffre porte malheur. Depuis que Matthieu ma quitter, le 3 mai.

    Je secoue la tête me dirigeant vers les toilettes.

    Douche,brossage de dents, habillage, maquillage, coiffage, et j’en passe. Je me prépare lentement. Je ne déjeune même pas.

    J’enfile un paire de talon noir et me regarde une dernière fois dans le mirroir. Je prend une longue inspiration puis cours vers mon arrêt de bus, remarquant que j’était en retard.

    ***

    J’arrive au lycée. A peine descendu du bus je n’en crois pas mes yeux : Un magnifique bâtiment, imensse. Alors c’étaitsa, lelycée Sweet Amoris ?!

    Sortant de mes rêves, je remet mon sac à main sur mon épaules, qui àtendance à glisser. Pour gérer mon stresse, je prend un inspiration et serre mon sac très fort dans ma main.

    Je marche jusqu’à la porte. Une foule de lycéens me passent devant. Je laisse tout le monde passer, puis me dirige vers les feuilles de noms. Presque tout le lycée était dessu, certains poussant des cris de joie, d’autre de déceptions. Je soupire.

    Une fois le passage libéré, je m’avance et cherche mon noms parmis les autres. Le voilà. Je lis mon nom, je le vois,il est bien là, entre d’autres noms inconnues.

    Je mémorise lenom de ma classe : la première 3. Je retrouve encore ce chiffre.

    Je dois me rendre en salle de classe 205. Je ne sais pas où sait. Je finis tout de même par trouver.

    La porte est ouverte, une dizaine d’elèves sont déjà assis dans la salle. Je demande timidement à un garçon aux yeux verrons :

    -C’est bien ici la première 3 ?

    -Oui, c’est bien ici. Tu es nouvelle ?

    -Oui. Je m’appelle Alexia.

    -Lysandre. Ravis de faire ta connaissance.

    Je lui sourit. Il entre dans la salle de classe, j’en fais de même. Hélas aucune table seule n’est disponible. Je cherche du regard des élèves avec qui je pourrais sympatiser. Les filles ont l’air de se connaitre déjà, rigolent, se font des câlins ….

    Un garçon à l’air ailleurs. Il porte un pantalon millitaire. Il a un tee shirt noir et une chemise ouverte blanche. Les cheveux bruns ébouriffées et des yeux vert. Sans réfléchir, voyant qu’il est seul à une table de deux, je lui demande :

    -Je peux m’assoir à coter de toi ?

    Il me fait un sourire presque invisble avant de me répondre.

    -Oui.

    Je prend place sur la chaise. Je sens une odeur de parfum. Un parfum d’homme. C’est celui que porte ce garçon.

    -Tu es nouvelle ? Tu t’appelle comment ?

    -Je m’appelle Alexia. Oui je suis nouvelle. Et toi ?

    -Kentin.

    -Tu es militaire ?

    -J’étais oui…

    -Je vois.

    Kentin aller me répondre quelque chose mais le prof entra.

    -Bonjour à tous, je suis mr. Farraize et je serais votre professeur principal cet année. J’enseigne la SVT.

    J’entendit une fille derière moi raler discrètement à sa voisine :

    -C’est lui notre prof principal ?Je m’attender à mieux !

    Je n’aime pas ce genre de filles.

    -Pour ce premier cours, nous allons faire la paperrasse administrative que demande une rentrée en première. Nous allons cependant commencer par faire l’appel….

    Mr Farraize n’avait vraiment par l’air professionnel. Il n’était pas vraiment à l’aise, on le voyais dans sa voix.

    -Alors …

    Tous les élèves se regardèrent les uns des autres.

    Plusieurs noms furent prononçées. Je regardais les élèves répondre un par un par un « présent » ou encore « là ! »

    Ce fut mon tour. Sans rien dire je lève la main. Je suis discrète, temps mieux.

    Il m’arriva parfois d’aller très mal. D’avoir envie de pleurer. Cette envie incontrolable arrive à n’importe quel moment. Et lorsque la première sonnerie retentit, je sortit de cours.

    J’arriva dans la cour, là ou tout le monde discutaient, rigolent. Moi je suis seul. Je repense à Matthieu. Alors je me cache dans un coin, me laisse tomber sur le sol en glissant sur le mur. Je met ma tête sur mes genoux. Je pleure, même si j’essaie de m’en empêcher. Je sais que si je m’en empêche je passerai la nuit à pleurer.C’est pas mieux…

    Je sentit une présence. Je relève la tête, étonner de voir qui se tenais debout devant moi.

    -Tout va bien ?

    Il s’agissait de mon voisin de table, Kentin. Je ne peux pas sourire. Temps pis, il a remarqué que je pleurais.

     

    -Heu … Pas vraiment …

    Je m’attendais à une réponse du genre « Pourquoi ? ». Mais non rien. Kentin se contente de s’assoir à coter de moi et de prendre une profonde inspiration. Je sens à nouveau son odeur agréable.

    -Tu t’es disputé avec quelqu’un ?

    J’oche la tête en signe de négation.

    -Tu veux pas en parler ?

    Je ne répond pas. Je me sens vraiment mal d’un coup. J’ai la tête qui tourne, la vue floue. Ma tention devait être basse. Très basse. Je reconnait ces symptones : Une crise d’angoisse. J’angoisse, voilà. J’ai surement peur de me confier à un type que je ne connais même pas. Mais il est toujours là, assis, attendant des explications.

    Je prend un profonde inspiration puis commence à parler d’une voix pleine de tristesse.

    -Sa fais quatre mois …

    Je baisse la tête, fixant mes le sol. Je respire à nouveau, tremblante. Je respire, encore et encore,mais rien a faire,je n’arrive pas à continuer mon réçit. Que dévais-je faire ?

    Je n’ai ni la force de continuer, ni la force de me lever. Alors j’attend.

    Quelques secondes passent. Je respire, puis me lève.

    -Je vais bien, merci.

    Je n’ose pas regarder Kentin. Je pars, en marchant vite. Je courais presque. Je pleurais encore, me trouvant ridicule. Très ridicule.

    Je venais de commencer à lui raconter ma vie loin d’être passionante, et d’un coup, je pars, le laissant seul alors qui voulais savoir pourquoi je pleurais. Je suis ridicule. Très ridicule.

    Je m’enferme dans les toilettes du lycée. Je ne pleure plus. J’ai les yeux collants.

    Je me mouche puis me calme. Je vais un peu mieux. La sonnerie retentit. Je n’ai qu’une envie : Partir chez moi, recommencer ma routine. Mais je ne peux pas, je le regretterais. Je dois faire face, et rester en cours les quelques heures qu’il reste avant la fin.

    Je saisi mon tube de mascara,j’en met, puis je souris. Comme si de rien n’étais, je marche vers la salle de cours, en retard. Je frappe à la porte, génée

    -Ha vous voilà mademoiselle. Prenez place.

    Je m’assois temps bien que mal à coter de Kentin en évitant de le regarder. Je savais pourtant qu’il cherchait à croiser mon regard. Mais je me sentais encore honteuse.

    Encore une heure que Mr.Farraize parler inutilement. Parfois j’écoutais, parfois je faisait le vide dans mon esprit. Je voulais à tout prix rentrer chez moi.

    -Je vais vous demandez de vous mettre par groupe de deux ou trois pour faire un exposé sur le thème de votre choix. Il seras basées sur la SVT, évidement. Je vous laisse réfléchir avec qui vous voudriez vous mettre, ensuite je prendrais note.

    Un brouhaha se fit entendre sur l’ensemble de la classe. Les filles sautaient de joie, les garçon se checkaient.

    Kentin ne réagissait pas, et pourtant, je le savais il allait me le proposer :

    -On se met ensemble ?

    Je me décide enfin à le regarder dans les yeux. Je vois son regard, ses yeux verts que je trouve magnifique. Je suis vite génée alors me depêche de répondre pour enfin arrêter de le regarder.

    -Si tu veux.

    Il ne sourrit pas. Je me contente de regarder le prof, qui notait quelque chose.

    -Bien, alors, je vous écoute.

    Mr. Farraize interogea les élèves, puis noter au tableau les groupes souvent de deux.

    Kentin prit la parole pour annoncer qu’il travaillerai avec moi.

    Pause midi. J’attendais ce moment avec impatience. Je marche pour me défouler, jusqu’au réfectoir. Je n’ai pas envie de manger à la cantine. Je fouille mes poches et remarque que je n’ai pas de sous pour pouvoir manger autre part. Je soupire. J’avais faim tout de même, je n’avais pas manger ce matin.

    Temps pis. Je me priverais, encore.

    J’attend sur un banc que la pause se termine. Le temps est long, très long.

    J’évite les élèves qui hésitent à me parler.

    Enfin, l’heure de reprendre les explications « passionantes » de Mr Farraize.

    Toujours le même discours, toujours la même voix. Mr Farraize parle, jusqu’à l’heure que j’attendais, la fin des cours.

    J’ai faim,je suis fatigué. Dégouté de cette journée, je marche difficilement vers mon bus, en manque d’énergie. Seulement quelqu’un cours derière moi. Je me retourne, et vois Kentin, éssoufler.Il me tend un bout de papier.

    -Tiens, c’est mon numéro de téléphone. Faudrais qu’on se mette d’accord pour l’exposé. Bon ciao.

    -Merci, ciao …

    Je prend le bout de papier puis je pars à nouveau vers mon bus. Kentin m’avais adresser un sourire.J’été contente. Je ne savais pas pourquoi, mais c’était tellement agréable de voir une personne nous donner son numéro, souriante. Mais malrgès sa, je n’avais pas oublier ma crise de larmes, en sa présence ….                                                                                 

     Chapitre 2 :    when you smile

    La semaine est  passer vite. Je n’ai plus reparlé à Kentin. J’étais à présent assise à coter des filles de la classe, avec qui j’avais sympatisé. L’une d’elle , Rosalya, était devenue une bonne amie. Mais pas plus. Cela faisait a peine une semaine qu’on s’est rencontrer.

    Nous sommes vendredi soir. Je vais enfin pouvoir me reposer.

    Je prend le bus. J’arrive chez moi. Je me laisse couler un bain chaud et moussant. J’entre, et je fais le vide. Cette semaine a été riche en émotions. Je suis heureuse d’être le Week End.

    Mes crises de larmes ne se sont jamais atténués. C’est toujours la même chose, même en changant de lycée. Même en m’obliger à ne pas penser à lui. Je me décourage, j’ai du mal à me dire qu’il faut remonter la pente. Ce n’ai pas qu’une question de temps. Mais alors c’est une question de quoi au juste ?

    Je plonge ma tête sous l’eau. Je sens la chaleur qui me brule le crâne. Comme mes idées noir m’ont provoquer une migraine encore cette journée. Je passe un jet d’eau froid sur mes cheveux. Je ferme les yeux puis je respire. J’inspire,je souffle. Je fais sa jusqu’à ce que ma respiration se calme.

    ! (ATTENTION ce passage contient des actions pouvent choquer les plus jeunes. Merci de lire seulement si vous êtes sur de ne pas être choquée. Sinon, passez ce moment. Merci de votre compréhension.)

    Je m’épile la jambe avec un rasoir. En voulant aller trop vite, je me coupe. Le sans coule.

    Je m’énerve. Sous le coup de la colère, sans réflehcir, j’attrape le rasoir, puis j’appui fortement la lame sur mon bras. Sur mes veines. Le sans coule enormement, trop. Il y’en a partout. Je cris, j’hurle. J’ai mal.

    Cette douleur me fait du bien. C’est la première fois que je me mutile. Je pleure, très  fort. Tellement fort que j’effraie surement les voisins, qui m’entende surement.

    Sans réfléchir, mon bras en sans, partager entre l’envie de vomir et celle de crier à nouveau, je sors du bain remplis d’eau et de sans. Je cours vers ma chambre. Je m’assois sur le carrelage, en panne d’energie. !

    Tout ce chamboule dans ma tête. La terre tourne, encore, encore, encore …

    Jusqu’à ce que je tombe. Sur mon carrelage, la tête la première je tombe. Je respire fort et mal, mais je ne tombe pas dans les pommes. Non, je suis consciente.

    Je m’endors là, sur le carrelage, le sans coulant encore de mon bras ouvert.

    Je me réveille dans un drôle de sensation. J’ai les yeux collant, le bras qui souffre, le cœur aussi. J’ai mal partout. J’ai des courbatures.

    Je me lève et marche jusqu’à la cuisine. J’en sors un désinfectant et en met une tonne sur mon bras. Ca pique tellement que je cris à nouveau. Puis je recouvre mon bras d’une bande.

    Au même moment, mon téléphone emet un petit son. J’ai reçu un texto.

    Je me rue vers mon portable, puis y vois un numéro que je ne connais pas.

    « C’est Kentin. Comme tu ne m’a pas envoyer de sms, j’ai demander à Rosalya de me donner ton numéro. Je voulais te demander si tu pouvais venir chez moi demain, pour préparer l’exposer. Viens vers seize heure si tu peux. Voici mon adresse :…………… »

    Je tiens mon téléphone, le cœur battant. Les bras tremblant. Je réfléchis longuement à la proposition de Kentin puis écrit :

    « D’accord. A demain ».

    Une triste mélodie résonne dans ma tête. Je mange pas, je bois pas, je vais me coucher, habiller. Je suis tellement fatigué que la fatigue viens d’un coup. Comme si l’on m’avais injecter un mécidament. Oui, on me l’a injecter. On m’a injecter dans mon cœur la tristesse.

    Je laisse couler mes larmes. Je me cache sous mes draps, attendant demain.

    Le soleil me reveil. Je me cache dans mon duvet. Je vois encore cette bande, sur mon bras.

    Je vais mieux qu’hier. Je m’éttire et me rappelle du texto de Kentin hier. Je dois me rendre chez lui à 16 heures.

    Il est midi.

    J’attrape une bouteille d’eau à coter de ma table de nuit puis la bois rapidement.

    Je n’ai pas d’appetit. Comme je n’ai plus d’appetit depuis 4 mois, deux semaines et deux jours.

    Je descend les escalier pour m’assoir sur le canapé à zapper les chaines de télévision. Je regarde un film, qui se termine. Je n’ai rien compris à l’histoire, comme je ne comprend rien à la vie.

    J’éteint la télé et soupire. Je ne savais pas quoi faire de ma journée. J’ai hâte d’aller chez Kentin. Je m’ennuie tellement. Mais d’un coter, j’ai peur. Peur qu’il ne me reparle du jour où il m’a vue pleurer. Peur qu’il ne se moque de moi.

    Je monte sur la balance, et en voyant mon poid qui à encore diminuer, je donne un coup de pied à la balance.

    Je m’en fichait. Je cours me réfugier dans ma chambre. J’attend qu’il soit l’heure de me préparer. Me préparer pour aller voir quelqu’un. Enfin .

    Il est enfin 15 heures. J’enfile un robe, après avoir pris une douche et soigneusement sicatriser ma blessure. Ensuite je me maquille. Je ne dois pas pleurer. Pas devant lui.

    Je brosse mes cheveux raides et les attaches en un chignon, laissant ma franche droite couvrir mes sourcils.

    Je met mes ballerines préferer, puis je sors, à la recherche de la maison de Kentin.

    Je traverse les rues, et trouve en étant legerement en retard le numéro correspondant a celui écrit sur le texto. Je frappe à la porte. Effectivement, c’est bien lui qui m’ouvre la porte. Il me sourit.

    -Entre !

    J’entre chez lui. Rien de surprenant à sa déco, c’est comme je l’imaginer.

    -J’avais peur que tu ne vienne pas.

    -Pourtant je t’ai répondu en texto, disant que je viendrais.

    -Oui, mais toi tu est une fille … Imprévisible.

    Je le regarde, curieuse. Je lui répond finalement par un « Si tu le dis ». Il me demande :

    -Bon eh bien …. As-tu une idée du sujet ?

    -Absolument pas … Et toi ?

    -J’avais déjà penser à plusieurs sujet oui. Qu’est ce que tu en dis si on commence à écrire au brouillon ? Ensuite on tape sur l’ordinateur et on imprime. Puis on collera des images ensuite

    -Ok.

    -Viens, suis moi.

    Je le suivis. Il ouvra une porte.

    -C’est ma chambre. Entre.

    J’entre dans la pièce. Il y’avais un lit, un bureau, un comode. Rien de plus basique.

    La déco était cependant un peu différente aux autres pièces de sa maison.

    -C’est beau.

    -Merci. Assis toi, on va écrire les brouillon.

    Nous avons réfléchis au sujet, puis nous avons commencer à écrire quelques choses.

    Ensuite, Kentin s’est charger de faire les recherches sur internet et moi de taper les texte sur l’ordi. Mais en plein milieu Kentin me demanda :

    -Tu t’es blesser ?

    Je le regarde, comprenant qu’il venait de remarquer la bande qui recouvrais mes blessures.

    Je n’ose plus bouger. Qu’est ce que je devais lui répondre ? Je reconnaissais cette situation. C’était comme lorsque j’avais pleurer,le jour de la rentrée.

    J’ai encore envie de pleurer. J’essaie de me retenir, en vain. Il le remarque.

    -Ha désolé, je ne voulais pas … Heu … Tu … veux un mouchoir ?

    Je refuse d’un hochement de tête. Je respire. A nouveau me voilà honteuse.Quelques minutes après, je parvins, d’une voix faible, à lui parler.

    -Tu dois me prendre pour une grosse gamine en train de pleurer sans arrêt ….

    -Mais non…. Seulement, j’aimerai savoir ce qu’il ne va pas. Mais si tu n’a pas envie d’en parler, je comprend. Ces marques que tu cache sous cette bande… C’est des marques de mutilation ?

    Mon cœur bat forte. A nouveau,comme la dernière fois, je me sens mal et idiote. Pourquoi lui mentir ? Je lui explique ou je pars en courant ?

    Je reprend mon souffle. Le temps à l’air de s’arrêter un court instant. Kentin ne bouge pas, mais mon regard croisse le siens. Mes yeux humide croise ses yeux vert magnifique. Il a l’air tellement gentil …. Mais ne ferais-je pas une bêtise à lui en parler ?

    Je me lance, avec ma voix triste et faible.

    -Oui, c’est ça.

    Je baisse la tête. Kentin me répond pas. Je crois que je suis obligé de continuer. Honteuse, je reprend.

    -Cela fais plus de quatre mois. Quatre moi de souffrance. Au départ, je croyais que j’allais aller mieux avec le temps, mais finalement, c’est toujours aussi atroce. J’ai toujours cette sensation de haine, ce faiblesse, de tristesse ilimité. Hélas, je dois m’y faire. L’homme que j’ai aimer cinq ans m’a quitter, sans me reparler, sans m’expliquer pourquoi …..

    Je ne sais pas ce qu’il m’a prit de lui avoir dit. J’avais pris une profonde inspiration, mais tout de même. Je me suis sentit courageuse. Trop courageuse peut être...

    -Je comprend. J’ai vécu la même chose.

    Je relève la tête vers lui. Son regard à changer. Brutalement. Son regard veux dire tellement de chose ! Reflète tellement d’émotions en même temps. Qu’il m’est impossible de répondre quoi que ce soit, bouche béa. J’aurais jurée qu’il allait me critiquer, comme tout le monde. Mais non, il n’a pas elever la voix, il m’a dit ces quelques mot sur un ton doux, presque rassurant.

    -J’aimais une fille, que j’ai suivis dans un lycée. J’était foux amoureux d’elle, mais j’était affreux. Moche, binoclard gamin qui n’a jamais grandis. Avec une coupe au bol, des vetements de clown. Pourtant, j’avais 16 ans. C’était au début de l’année.

    Je le regarde, stupéfaite. Sois il été en train de me mentir, sois il disais vrai, mais c’était dur à croire.

    -Alors qu’elle me repoussait sans cesse, un jour, mon père, qui était militaire, à décider que je devais à tout prix grandir pour devenir un homme. Un vrai. Alors il m’a ammenner à l’armée avec lui.

    Je le regardait, toujours, alors que lui avait la tête baisser, comme je l’étais un peu avant. Il tripotait ses mains, surement stresser d’expliquer une chose aussi embarassante. Expliquer que l’on été petit et regetée par tout le monde en aillant seize ans, oui, c’était embarassant.

    -Alors, les semaines passaient. C’était chaque jour plus dûr. Je ne te parle pas de l’effort physique que demande être militaire. Puisqu’au final, le plus dûr reste à oublier celle que j’aimais depuis la sixième. Alors un mois, puis deux, puis trois. Je me suis rendu à l’évidence, elle ne m’aimait pas. Et elle ne m’aimerait jamais. Alors un jour, j’était complétement transformé. J’était devenue un homme, comme je suis là, devant toi.

    J’avais du mal à croire qu’il avait pu changer autant. Kentin, un beau homme musclée, grand, fort, était avant un binoclard ringard ? C’était très dur à imaginer.

    -Puis je suis revenu au lycée, transformé. Elle ne m’avais même pas reconnut. Et  je m’en fichait, puisque je l’avais oublier.Complétement oublier.

    Je répétait toute les phrases qu’ils me disaient, déstabilisé. Son récit m’avais littéralement choqué. Il m’avais avoué sa avec difficulté, mais il me l’avais avoué. Ou voulait t’il en venir ? J’avais une question qui me trottait dans la tête et que je ne put m’empêcher de poser :

    -Qu’elle est la moral de ton histoire ?

    Kentin me regarda, j’était impatiente de l’entendre parler à nouveau. Il me répondit, toujours de la même voix depuis qu’il avais commencer à me raconter son histoire.

    -La moral c’est que, fille ou garçon, la souffrance est terrible. Tu crois pouvoir oublier avec le temps, c’est ce que tout le monde croit. Pourtant il y’a un élement essentiel pour oublier la personne que l’on aime plus que tout.

    -Lequel ?

    -Avoir la volonté de l’oublier.

    Sur ces mots, Kentin s’arrêta. Mon cœur se mit à battre fort, à nouveau. Kentin venais de m’éclairer grandement. Il venait de répondre à une question que je me posait depuis tellement longtemps !

    En y réfléchissant, c’est vrai que je n’ai jamais rien fait pour l’oublier. J’attendais, bêtement, qu’un jour ma tristesse s’envole. Pourtant une part de moi rêvait que Matthieu me rappelle, me dise « je t’aime ». D’une part je le détester, d’une autre je l’aimais. Et l’amour m’a rendu aveugle. Parce que aujourd’hui, grâce à Kentin, je me suis rendu compte que je detester Matthieu plus que je l’aimais. Et c’est sa qui me rendait malade. Oui, j’était éclairer à présent. Je ne veux plus l’aimer. Plus j’amais.

    Je regarde Kentin, souriante. J’hésitais à le remercier infiniment, à lui sauter dans les bras ou a hurler de bonheur. Depuis ces quatre mois, je venais de me rendre compte de l’erreur que je faisais : vouloir qu’il m’aime encore.

    -Tout va bien ? Me demanda t’il, voyant mon air destabilisé.

    -Oui oui, tout va bien. Tu as raison. Je dois l’oublier en voulant l’oublier.

    -Tu verra. Je peux t’assurer que tu finira par aller bien, à retrouver la fille joyeuse que tu était.

    Joyeuse ? Comme pouvait t’il s’avoir que j’était joyeuse ? C’était logique, biensur.

    Un silence genant s’abatit. Kentin finis par aller chercher les feuilles dans l’imprimante.

    J’était perdu. Perdu mais à la fois si heureuse d’avoir parlé avec Kentin. Oui, j’avait du avouer ce que j’avait sur le cœur, mais lui aussi. Je le connaissait à peine, bien que cet exposé nous aies un peu rapprocher.

    Kentin revint avec toutes les feuilles imprimer. On a décider d’y coller quelques images. Ensuite j’ai du partir. Le cœur léger, grâce à Kentin. On se fit la bise, puis je marchais dans les rues.

    Je rentra chez moi, m’allongea sur mon lit. Cette fois ci, les larmes ne sortaient pas. Aucune. Je me forcais même, trouvant ça inquiètant. Mais en quoi était-il inquiètant de ne pas pleurer ?

    Je prend mon souffle, je prend la boite à photo à coter de mon lit, je sors un briquet de ma poche et je brule toutes les photos, toute. Toujours aucune larmes. J’ai eu le courage de toutes les supprimer, sachant que plus jamais je ne voulais voir ces maudites photo qui me rappelle Matthieu.

    Je range la boite vide dans une armoire, puis j’ouvre la fenêtre, sentant l’odeur de fumer qui s’était répendu dans ma chambre. J’avais passer un cap. Oui, le cap le plus important, le cap de vouloir l’oublier. Enfin, je me couche, après avoir sicatricer et remis une nouvelle bande à mon bras.

     

    Enfin, je ne pleure pas. Enfin je pense à moi. Enfin j’ai ouvert les yeux.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 31 Juillet 2013 à 19:06

    j'aime bien ! *-* 

    Plutot peu joyeuse sur les bords, je verrais bien comment ça va avancer ^w^ Avec mes eternels avis :p

    2
    SucretteFofolle Profil de SucretteFofolle
    Mercredi 31 Juillet 2013 à 19:32

    Oh ba, ne t'inquiète pas, c'est juste une question de temps sa ! Merci xP

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